Irma de Witte est née des parents néerlandais, en 1938 en Indonésie. Pendant la guerre la famille a été internée dans les camps Japonais jusqu’à la libération en août 1945. Début 1946 la famille a été rapatriée aux Pays-Bas.
En 1981, Irma et son époux s’installent en France, en Ardèche, où elle a choisi de rester après son décès.
Contaminée par une amie peintre en visite en 1994, elle décide de se mettre à la peinture. Elle est autodidacte et a commencé par reproduire les photos personnelles. Mais ça ne la satisfait pas et en 2002 elle trouve son propre style : des paysages exotiques avec des personnages, des animaux, des végétations étranges et étonnantes.

La grande peintre Marie Morel écrit sur elle:

«Parfois il y a des êtres ou des animaux transpercés par un lance qui saignent, mais d’autres créatures sont heureuses et volent dans le ciel. Il y a toutes sortes de couleurs dans les peintures d’Irma, du jaune, bleu, rouge, vert, marron etc.…Mais la couleur n’est pas brute, l’harmonie y est travaillée, nuancée, affinée pour chaque surjet qu’elle incorpore à son tableau, réflexion voulue par la peintre. L’œuvre aussi, en dehors de son sens surréaliste est narratif, qui capte en tout premier le regardeur, un véritable travail sur la couleur. Ce vert qui se fonce en suivant le long des bras d’un arbre, cette montagne aux nuances de marrons, ce rapport coloré des paysages. Ces fonds parfois animés de quatre ou cinq couleurs nuancées, comme les cartes d’un monde imaginaire.»

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